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Articles

Affichage des articles du novembre, 2011

De colère et d’espoir, de Françoise David L’anti-spin

Françoise David n’est pas une politicienne comme les autres. En fait, c’est l’incarnation même de cette « politique autrement » dont on parle beaucoup ces temps-ci. Cette autre politique, elle la pratique au quotidien depuis la parution de son ouvrage précédent (Bien commun recherché, 2004). Dans De colère et d’espoir (Écosociété, 2011), elle nous présente un condensé de ses réflexions, de ses rencontres, de ses moments d’indignation et de ses raisons d’espérer en un autre Québec possible. On peut y observer ce qu’il convient d’appeler « la méthode Françoise », pour une action politique profondément démocratique et humaine. Premier principe : éviter les lieux communs Loin de la pensée unique néolibérale, Françoise se lance, dès le premier chapitre, dans une charge solide, raisonnée et bien documentée contre la croissance des inégalités et en défense des services publics, essentiels à la justice sociale. Face aux idées simplistes et réductrices des chantres de la droite qui nous disent

L'histoire ne se répète pas

L'ampleur de la manifestation du 10 novembre, les discours des porte-parole de divers regroupements étudiants et l'intransigeance du gouvernement Charest indiquent que nous pourrions très bien assister, durant la session d'hiver 2012, à la 9e grève générale illimitée de l'histoire du mouvement étudiant québécois. Je suis souvent intervenu au sujet de l'histoire de ce mouvement - qui a été mon école de militantisme entre 1984 et 1996 - verbalement ou par écrit. Il n'est pas question ici de revenir sur l'ensemble de la question ou de raconter des anecdotes savoureuses. Je veux seulement revenir sur une des observations qui ressortent de mon travail antérieur sur le sujet. Chaque grève générale étudiante a eu un impact majeur sur le mouvement étudiant lui-même et à causé des changements dans les orientations ou la structure des grandes organisations étudiantes. La grève de 1968 a mené à la mort de l'Union générale des étudiants du Québec (UGEQ), parce que s